Leesha et Jemma ont deux fois par semaine des cours yoga pendant leur pause déjeuner. Encore peu pratiqué par les enfants en Europe, c’est pourtant la grande tendance aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années. Outre-Atlantique, de nombreuses écoles proposent en option cette activité. Dès l’âge de 3 ans, il a été prouvé que le yoga développe la perception spatiale, la notion d’équilibre et la souplesse. C’est une pratique ancestrale qui permet de libérer les tensions et se reconnecter à soi-même.
Le cours débute en général par une méditation et des exercices de respiration. Puis un enchaînement de poses (asanas) qui ont des noms en lien avec la nature, les animaux (comme salutation au soleil » ou « chien tête en bas »).
Bien enseignée, la pratique régulière du yoga est non seulement sans danger, contrairement à d’autres sports, mais représente de nombreux atouts au niveau postural et psychologique.
Elle aide les hypersensibles à mieux gérer leurs émotions et à calmer leur anxiété. Sans se substituer à un traitement médicalisé, le yoga améliorerait les troubles anxiodépressifs et cognitifs grâce à l’augmentation de la quantité de matière grise dans différentes régions du cerveau.
Le yoga tend aussi à réduire le stress en abaissant la fréquence cardiaque et la tension artérielle car les poses alternent phases d’activité physique intense, et calme réparateur.
En bref, inscrire nos petits loulous au yoga, c’est leur donner un puissant outil pour surmonter les aléas de la vie sous forme de philosophie introspective d’autocompassion et de connaissance du corps qui permet de réduire les tensions musculaires.
Miss Babayoga, la coach de Leesha et Jemma, démarre toujours son cours par une citation spirituelle qui leur donne à réfléchir et leur permet de lâcher prise, comme par exemple « on ne nait pas zen, on le devient ».